Souvent l’on entend des discussions sur les présumées qualité de tel ou tel millésime alors que la vendange n’est soit pas encore commencée, soit est en cours, soit que la vendange est terminée mais que le vin n’est pas encore fini.

On a coutume d’affirmer que le vendange est l’ingrédient de base du vin. Une bonne vendange est nécessaire mais non suffisante pour obtenir un grand cru. Faisons le parallèle avec un cuisinier. Un bon cuisiner sera encore meilleur avec une excellente pièce de viande ou une tomate d’origine. Un mauvais cuisiner pourra même gâcher celles-ci.

Fabrizio Bucella, notre sommelier, livre un explication complète dans le journal en ligne Atlantico.fr qui rend compte de la difficulté à prédire la qualité d’un millésime uniquement sur base de la qualité de la vendange.

Ainsi, il nous explique les différences entre les maturités dites physiologique (richesse en sucres et acides) et phénolique (richesse en anthocyanes et tannins pour les raisins rouges) du raisin.

La maturité physiologique s’analyse facilement avec un réfractomètre par exemple ; pour la maturité phénolique, le vigneron consciencieux passe alors de longues journées à goûter les grains de ses raisins afin de déterminer le moment idéal de récolte.

Finalement, que faut-il pour faire un grand cru ?

Outre la matière première, il y a trois choses qu’il faut posséder pour faire un bon vin : la passion, la passion et la passion. Un vigneron passionné s’en sortira toujours. Il signera un vin qui lui ressemble, dans lequel il s’investira

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