Le mercredi 9 septembre 2015 à 19h se déroulera la leçon inaugurale de l’année académique IWD. L’avocat Jean-Paul Bignon, propriétaire du Château Talbot, cru classé 1855 à Saint-Julien, donnera la leçon inaugurale de l’année académique et viendra présenter la gamme de vins du célèbre château.
Lors de cette séance exceptionnelle, les étudiants de notre école auront le plaisir de déguster le vin blanc Caillou blanc, le second vin Connétable de Talbot et le grand vin dans plusieurs millésimes différents.
Au programme
- Caillou Blanc de Talbot 2013
- Connétable de Talbot 2012
- Connétable de Talbot 2010
- Château Talbot 2012
- Château Talbot 2006
- Château Talbot 2000
Cette dégustation CLUB IWD est réservé aux étudiants et anciens étudiants de notre école d’œnologie, sur inscription iwd@interwd.be
PAF 15 euros, 10 euros pour les étudiants de plein exercice, à verser sur le compte BE74 0016 6187 2607 avec la mention des personnes inscrites.
La leçon inaugurale de l’année académique IWD se donnera à l’ULB, campus du Solbosh, auditoire K4.601.
Château Talbot
La tenue du vignoble a toujours fait l’objet de soins vigilants. Imperméable aux modes et à l’usage facile des désherbants, Christian Hostein, le régisseur du domaine, est toujours resté fidèle au labour et à la belle tradition des quatre façons culturales alternant buttage et décavaillonnage, une méthode exigeante qui demande une maîtrise parfaite de la charrue mais qui respecte l’équilibre des sols.
L’ensemble du vignoble a fait l’objet d’un important programme de drainage, initié par Jean Cordier et finalisé par l’actuelle génération.
L’expérience et la connaissance quasi centenaires du terroir de Talbot permettent une gestion parcellaire très fine. Une viticulture particulièrement adaptée et raisonnée en découle. Il s’agit d’être à l’écoute du vignoble sans volontarisme excessif et dans le plus profond respect de la nature ; la vérité d’un terroir ne s’exprime qu’à travers la sagesse des rendements. L’unique but étant d’amener le raisin à sa maturité optimale dans le meilleur état sanitaire.
Le nouveau chai
Impressionnant, il n’y a pas d’autre terme ! 2 500 mètres carrés, avec la capacité d’accueillir 1 800 barriques au total. Il se présente comme une sorte de forêt, avec des dizaines d’arbres en béton, qui relient le sol au plafond, sept mètres plus haut.
Chacun des « arbres » de ce gigantesque ensemble est constitué par quatre piliers soudés à la base, mais s’ouvrant vers le ciel, à la manière d’une main ouverte dont chaque doigt soutient un plafond à caissons. On peut aussi voir dans cette stylisation un cep de vigne taillé en gobelet à la manière de l’ancien temps. Reste que la prouesse technique frappe autant que l’originalité esthétique. Autant dire que ce chai, né du travail des architectes bordelais Nairac et Vacheyrout, ne connait rien de comparable dans la région.
Enfin, sa spécificité est essentiellement technique. C’est ainsi qu’une climatisation sophistiquée mais invisible, maintient la même température en toute saison, autour de seize degrés, et le même taux d’humidité, entre 75 et 80%. « On s’est mis au niveau de tout ce que la technique pouvait nous offrir » confie Christian Hostein.
Cela concerne aussi bien la sécurité des ouvriers de chai, le confort de leur travail, l’accueil des visiteurs, que tout ce qui permet d’améliorer l’élevage du vin. Les murs sont recouverts d’un étonnant glacis d’aluminium, qui donne de la lumière et de la profondeur au chai. Ce revêtement métallique, à la fois doux et brillant dissimule une importante machinerie, qui régit en silence tous les éléments techniques en matière d’énergie et de température.
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