C’est dans cette forêt que se trouvent parmi les plus beaux chênes de France dont la majorité servent à construire les fûts pour le vieillissement du vin. La forêt du Tronçais est indiscutablement associée au ministre de Louis XIV, Colbert, mais en réalité la gestion continue en futaie régulière est plutôt due à l’Ecole forestière de Nancy à partir de 1835. On y trouve encore quelques uns des arbres datant d’avant la Révolution française.
Le fameux chêne de la résistance a une circonférence de 3,68 mètres, une hauteur de 41 mètres et est né en … 1640 ! Il s’agit d’un chêne totalement droit, au fût bien élagué. Il fut d’abord appelé par les bûcherons « Chêne des quarante mètres », ensuite il fut brièvement nommé « chêne Maréchal Pétain » en 1940, rebaptisé clandestinement « chêne Gabriel Péri », avant d’être renommé « chêne de la résistance » en 1982.
Le saviez-vous ?
L’âge moyen d’un chêne de la forêt du Tronçais avant récolte peut atteindre jusque 250 ans dans les meilleures parcelles. C’est le temps nécessaire afin d’obtenir les diamètres d’exploitabilité des bois de 60 centimètres (qualité moyenne), 70 (très bonne qualité) voire 80 (qualité exceptionnelle).
La forêt du Tronçais totalise 10.534 hectares, dont 9.851 de futaie régulière de chênes à très grande majorité de type sessile (90 %).