Depuis maintenant près de 9 ans (2005), l’étiquetage à propos du dioxyde de soufre dans le vin est obligatoire (au-delà d’une teneur de 10 mg par litre exprimée en SO2). En France, l’étiquette du vin doit mentionner « contient des sulfites » ou « contient du SO2 ».

En effet, le dioxyde de soufre aurait des propriétés allergènes, notamment chez les personnes asthmatiques. Par contre, il est un grand défi de produire des vins sans sulfites ajoutés.

L’ajout de sulfites est très souvent une nécessité dans le processus de vinification. Le dioxyde de soufre combine les propriétés d’être un antioxydant, un antibactérien et un antiseptique. Il est donc aisé de comprendre qu’il s’utilise à de nombreuses étapes du processus de vinification, depuis la culture du raisin jusqu’à la mise en bouteille (notamment pour stabiliser le vin et éviter qu’une quelconque fermentation ne redémarre en bouteille, principalement s’il reste quelques grammes de sucres).

L’utilisation de SO2 est généralisée, même dans les domaines les plus qualitatifs et réputés au monde. Ces dernières années, une nouvelle réflexion est née : produire des vins de qualité, sans ajout de sulfites.

C’est le cas pour quatre nouveaux vins que nous avons découverts chez Delhaize. D’abord deux vins originaires du Languedoc, les cuvées Naturae de Gérard Bertrand et ensuite deux vins chiliens (100% bio) et vinifiés par la maison Teillery, la première propriété chilienne à s’être lancée dans la voie du vin sans sulfites ajoutés.

Lire aussi :

Cours de vin : le SO2
La nouvelle réglementation des vins bios
Téléchargez le dossier complet du journal Le Soir en haute définition